jeudi 11 septembre 2008




Poésie/poesìa (dimitri vazemsky)
Médiathèque de jurançon
Poésie dans les chais 2008, on ouvre à 18 heures le vendredi 12 septembre...

EDITO - LA POESIE COMME LE VIN -
« Aujourd’hui les poètes lisent en public. Pour cela ils prennent le train, s’emparent d’un micro, lisent à voix haute, sollicitent des musiciens. Des improvisateurs, des lascars d’un type singulier, mi-virtuoses mi-sourciers. Des chercheurs de sons et de sens. Tout cela est un drôle de travail, et une réflexion sur la lecture publique, et sur les rapports de l’écrit à la parole. Faut-il lire debout ? Assis ? En douceur ? En force ? Faut-il réfréner sa violence ? Faut-il refuser de séduire ? Lire d’un bloc ? Ou au contraire varier les registres ? Et que faire de son corps ? Les mains ? Les yeux ? La poésie peut-elle se passer des corps ? Des hésitations ? Faut-il expliquer ? Ou surtout ne rien expliquer ? Saluer ? Fuir devant les applaudissements ? Revenir pour répondre aux questions ? Vendre quelques livres ? Et considérer tout cela au final comme une mise à l’épreuve du texte ? Ou plus simplement une mise à l’épreuve du poète ? Toutes ces questions, et bien d’autres encore, se posent à celui qui, sorti du silence de l’écriture, affronte le silence incertain, imprévisible, parfois tout relatif, parfois magnifique, d’un auditoire. » dit le poète Patrick Dubost.
La poésie est chez elle hors du livre. Partout, dans les vignes, sur la place du marché, chez le boulanger, le buraliste, à Jurançon, ailleurs. Tout cela est affaire de charpente, d’appétit, de bouche, de métier. Comme le vin. La poésie est chez elle partout où les gens se parlent. Ses lieux sont à bâtir. Toujours. On a besoin de bras. Venez. En septembre à Jurançon


Quatre commerces de la place du Junqué à Jurançon et rue adjacente reçoivent chacun et simultanément un auteur & un musicien invités du festival pour une courte pièce poétique dans un lieu inattendu…

on se penche…on monte sur la pointe des pieds…on se bouscule un peu…on enten,d un accordéon chez le buraliste, une contrebasse chez le boulanger….les mots de poète … on est à Jurançon…en poésie.... on déambule...

il y a là lucien suel/
solitaire sur la route / flamande l’abbé Lemire/
marche Sursum corda il / coupe dans la forêt de/
Nieppe il est loin des / attaches loin de toute/
limite loin des hommes / de leur conversations/…


*
gwenaelle stubbe
Ma tante n’est pas très haute. Donc je l’étire. Si rallongée maintenant qu’il faut absolument que je lui colle une robe
noire, la robe noire augmente ma tante.


daniel biga
« que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil »
dans son patois de famille Grand Père tendrironiqueur
gran’pa m’appelait de cent noms d’amour
pépé m’affabublait de sans non d’oiseaux cent noms oiseux im ballada nissarda / mi suonava parn païgran dïa /
« oh ! Barbalucou, enfan de degun ! auceu ! auzébicou ! calinier ! marida péou ! marida grana ! ô parpailloun moun bel amic ! paillassou ! pïgranas ! pelouss ! pelouchié ! ô babi ! ô tavan ! tavan merdassié ! ô merdouss ! ô caga braïa !


nicolas vargas, didier bourda, re-vazemsky
... les lascars de l'improvisation alex grillo (vibraphone), jesus aured ( accordéon), xabi hayet et mathieu immer ( contrebasse), christian tyas ( piano)...... et beñat achiary dans les vignes...

DES PHOTOS TRES VITE ...

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